Mes jours heureux !

C’est un moment que j’ai toujours rêver. Un moment de bonheur entourer de mes enfants et petits enfants. Je racontais des belles histoires à mes petits enfants, ils aimaient passer du temps avec moi. Je les voyais grandir, devenir des hommes et des femmes. Le passage à la réalité est bouleversant.

Pourquoi m’avoir déplacé loin de ma demeure, loin de vous. Ici je ne peux pas sortir faire un tour avec mon chien sous le soleil, la pluie .Pourquoi moi, je vous dérange, ah c’est sa ! Je n’ai plus l’âge mure pour vaguer à mes préoccupations, faire un tour avec vous. Là je suis encercler entre quartes mures,  par compte loin d’imaginer ce que j’allais y trouver et encore moins de  la vrai vie, en dehors de la société. Allez manger est la seule vrai activité continu de la part des résidents.

Jai pris du poids, ici il suffit d’être quelques mois sur les lieux pour prendre du poids. Ce lieu est vraiment un monde de la folie oui un monde de la perdition.

Comment survivre en effet dans l’attente et dans l’attente .Attendre enfin le jour où je pourrais voir mes petits fils, mes enfants.

Jai vu le concierge, il m’a dit que Mme Aziza est décédé hier tard dans la nuit suite à une maladie. Y’a une semaine que je ne le voyais plus au restaurant .Elle qui se soucier toujours de son fils Edmond  et souhaitait le voir ne reste pour quelques secondes. C’est son seul et unique fils qui n’a jamais mis les pieds à l’asile durant 2ans   pour s’imprégner de la situation de sa mère.

Mais j’ai oublié de demander le jour de l’enterrement pour me recueillir et déposer des fleurs auprès de sa tombe .Me sera t’il permit d’effectuer le déplacement ? A la limite je pense que le règlement ne le permettais pas, c’est pourquoi il faut attendre, attendre sans vraiment faire de bruit .Attendre jusqu’à quand ? Vieillard c’est le sors qui nous est réservé, avec tous ce temps de sacrifice, de dure labeur .Je suis là toujours là faire la routine, à méditer .Je souffre loin de ma demeure, ma patrie.

Pourquoi avoir attendu ce moment ou j’ai plus besoin de votre soutien, oui de votre affection pour me séparer de vous. Individuellement et directement marginalisé, privé d’apporter notre opinion à la gestion de la cité.

Vous devez évitez au maximum  le système de mettre à l’écart  les patriotes, loin de la belle vie. Contraint, il convient des lors d’obéir à vos recommandations que le délai soit aussi extrêmement bref.

Il faudrait se remettre à Dieu .Attendre oui attendre le jour de la mort.

Les attentes tants convoités, les rêves tant attendues ne se réaliseront jamais

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Le wifi de la résidence est en panne !

Je décide d’écrire au mauvais moment, je suis content et serin, je n’ai pas de regret et je ressens aucun sentiment de déceptions. J’écris par contre ce soir, car je ne capte pas le WIFI PUBLIC, j’ai donc presque un seul moyen de distraction, une seule possibilité, ouvrir cette page Word…

Chère adorée, il passe aucun mois sans y penser, cogiter toutes les minutes sur ce dont tu m’avais faite subir, tu penses que j’ai tout oublié, mais tu as rien fait pour que je l’oublie..

J’étais extensible à ton égard, tu étais un loup dans les vêtements d’un mouton, dis moi un de ces jours comment tu as osé jouer ce coup ?

Je te mettais dans mes priorités, je félicitais tes bonheurs et je compassais tes douleurs, te voir me présente une bouffé d’oxygène, si je n’étais pas ton ami intime, j’aurai surement aimé être l’homme de tes rêves…

« Pardon je suis consciente de l’erreur que j’ai faite, je n’ai pas saisi sur le champ, tu voulais le faire et je n’ai pas eu confiance en toi, je t’ai empêché de faire un voeux éphémère par un  geste con : Je n’ai pas voté pour toi, je t’ai pas choisi, je suis desolée » Me dira-t-elle l’un de ces jours pour apaiser ma déception.

Les oubliès de l’histoire Française

Les oubliés de l’histoire :

À la mémoire des XXXXX[i] morts..

C’était un destin décisif, je me suis levé très tôt, j’ai fait ma prière et j’ai fait mes adieux «  Que dieu te bénisse, vous libérez la France et reviendrez sains et saufs » me disait ma Mère.  J’ai quitté mon Douar sur ses perrières raisonnant tout le chemin dans ma tête. Les terreurs de fusillades, le  son des bombes, les chars et ces cries de blessés ne m’ont en aucun moment fait peur.  « Je comprenais rien dans ce le sergent disait, je n’arrivais à déchiffrer aucun mot de ce qu’il expliquait, je ne m’y connaissais pas en tactiques de guerre, je savais seulement qu’il faut tuer l’ennemi et protéger le camarade, les autres consignes me disait rien,  j’étais illettré, je ne savais même pas écrire mon prénom ».

Il faisait froid et nous avions déjà marché plus de neuf jours, le colonel se servant de ses jumelles nous a tous arrêté en sortant de sa voiture et il nous a dit d’une voix grave « Nous effleurons le sol de la Lorraine  » lui en voiture, nous à pieds avec nos lourdes mitrailleuses sur le dos, une gourde d’eau à la main. Nous avions perdu assez de camarades Maghrébins ou sénégalais mais peu de Français, on nous a mis au premier rang, le caporal Saïd n’aimait pas la situation, il murmurait de temps à autres ce proverbe arabe qui veut dire « jeter des brebis aux loups..» Nous n’étions pas surprit par notre emplacement nous étions la race inférieur. Aujourd’hui on nous appelle des indigènes, mais nous ne sommes personne… Laissez moi, vous dire que je ne regrette pas les batailles accomplies, j’ai choisi mon propre sort, et je l’ai accepté, je voulais intégrer l’armée française, ça représentait pour moi une véritable aubaine pour révéler la bonne personne qui sommeille en moi, j’existais dans mon douar, mais j’étais dans les yeux du monde personne, je voulais donc me montrer, m’exprimer et devenir quelqu’un, j’ai décidé donc de combattre pour une cause, je ne me lamente pas, mais je crois que je méritais un autre destin… Oui juste un peu de reconnaissance.

Quand je chantais l’hymne de la France les trois couleurs de son drapeau illuminait mes yeux, mais je n’ai vu ni fraternité, ni justice ni égalité…Nous réfutons ensemble pour le même pays, contre la même armée germanique mais l’indigène n’est pas le soldat français… et ne le sera jamais.

Plus les jours passaient plus nous nous rapprochions de la victoire, mais plus aussi nous avions perdu beaucoup de nos hommes.  Ma troupe commence à s’apaiser, nous sommes aujourd’hui 7 sur 23 soldats de la première bataille, et tel est le cas pour tous les autres troupes d’indigènes, c’était trop tard mais je réalisais à cet instant qui était les brebis des loups dans le proverbe du caporal Said.  Un dernier objectif me motive « Nous serions les premiers à mettre les pieds sur l’alsace, toute la France nous regardera et s’en rappellera, je ne serai jamais personne.. »

C’était un 08 Mai 1945, et jusque-là tout se passait comme le Général de Gaulle l’a voulu, Hitler devrait avouer cette fois ci sa défaite, nous avions gagné, nous avions libéré l’Alsace, Rive du Rhin et nous nous sommes allés jusqu’en Italie. Dans les Voges nous avions un deuxième ennemi  la température qui allait jusqu’à moins 30°, et  les tempêtes de neige qui nous gelaient les mains..

Ce même jour, pendant que les français célébraient la victoire contre l’armée hitlérienne, nous de l’autre côté de la méditerranée, nous étions algériens colonisés par la France, j’ai vu ce jeune homme âgé de 20ans qui s’est abattu pour refus de baisser le drapeau  national, et je présume que ce n’est plus la peine d’évoquer les massacres de Sétif.

À la fin de la guerre, tous les éloges et les privilèges iront aux forces françaises de l’intérieur et nous pauvres créatures nous sommes les oubliés de l’histoire …


[i]  X pour l’injustice, mais x pour le bilan des morts restant secret jusqu’à aujourd’hui

Salut le monde !

Vous trouverez ici, tout ce qui; pour moi; ne va pas bien!